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24 août 2006

Écouter, voir.

Cinq heures. Dans un grand silence. La journée d'hier s'est refermée sur des rires d'amis bienvenus. La nuit a pris son tour de garde et les bruits se sont éteints doucement jusqu'à glisser dans l'oubli. Ce matin, toujours le silence, pour une heure encore. Ni chien, ni coq. Quel temps fera-t-il aujourd'hui ? De la fenêtre on voit un sol sec, mais le ciel, au dessus de l'éclairage de nuit, paraît bien lourd. Je "monte" à Metz dans quelques instants, le temps de me préparer. Déplacement professionnel, comme on dit. Que sera cette journée ? Que va-t-il se passer ? Pendant ce qui me reste de tranquillité, pourquoi me demander quelles pirouettes les politiciens sans âmes vont-ils exécuter aujourd'hui ? Où en sont les sans papier de Cachan et d'ailleurs ? Esr-ce que la paix qui règne ici, à cette heure, est la même partout ? Pourtant je connais la réponse. Il va falloir écouter, subir peut-être, ne pas s'énerver. Parler aussi. Sans ambages. J'aime bien le mot ambages, toujours au pluriel, toujours accompagné de ce fameux "sans" ! Mais puisque je vais voyager un peu, petit trajet de quarante kilomètres, je vais regarder, voir, sur la route et aussi dans la ville. Encore un café, pour le plaisir.